Rédactrice Biographe

Bienvenue !

Vous souhaitez que votre texte soit relu et corrigé ? Que le style soit ajusté ? Ou peut-être cherchez-vous une manière de raconter votre histoire sans prendre la bosse de l’écrivain ni plisser vos yeux devant l’écran ?

Comme Pierrot, je vous prête ma plume pour écrire un mot, rédiger une biographie, ou simplement peaufiner un livre.

Peu importe la forme et le contenu de votre ouvrage – essai, roman, récit de vie, poème, lettre, mémoires, etc. –, nous pouvons discuter de vos besoins et de votre projet. N’hésitez pas à me contacter pour qu’ensemble nous trouvions les bons mots.

Écrire seulement sur les choses qu’on aime.

Écrire pour lier ensemble, pour ramasser les morceaux de la beauté, et ensuite recomposer,
reconstruire cette beauté.

J. M. G. Le Clézio

Blog

biographie hospitalière Les Oubliés du dimanche

Les Oubliés du dimanche, Valérie Perrin

« Ils se sauvent souvent. Mais nous n’avons pas le droit de fermer les grilles, ce serait considéré comme un mauvais traitement envers nos résidents, un enfermement. Les anciens se sauvent, mais ils ne savent pas où aller. Ils ont oublié le chemin qui retourne vers avant. “Chez-eux” a été mis en vente pour payer les mensualités de leur séjour aux Hortensias. Leurs jardinières sont vides et leurs chats placés. Leurs chez-eux n’existent plus que dans leurs têtes, leurs bibliothèques personnelles. Ces bibliothèques où j’aime passer des heures. »

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Les silences des pères récit mémoire

Les silences des pères, Rachid Benzine

« Mon père, lui, n’a jamais quitté les coulisses. Il se tient là, sans dire un mot. Si je m’efforce de l’entendre, de faire résonner sa voix dans ma mémoire, aucun son, aucune intonation. (…). Ma mère était sa voix. Elle parlait pour lui, lisait au travers de ses non-dits, comprenait ses soupirs. On dit que c’est ça, l’amour. Je crois plutôt que c’était de la lâcheté. Une amputation volontaire, un choix – celui d’être assisté. »

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Roman mémoire Jacaranda Gaël Faye

Jacaranda, Gaël Faye

« Ce pays me troublait, m’effrayait, me répugnait. Partout, il y avait ces visages banals, ces gens normaux, ces hommes et ces femmes ordinaires capables d’atrocités inimaginables et qui étaient parmi nous, autour de nous, avec nous, vivant comme si rien de tout cela n’avait jamais existé. Et sous la terre que nous foulions tous les jours, dans les champs, dans les forêts, les lacs, les fleuves, les rivières, dans les églises, les écoles, les hôpitaux, les maisons et les latrines, les corps des victimes ne reposaient pas en paix. »

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Image livre les loyautés

Les Loyautés, Delphine de Vigan

« Ce sont des liens invisibles qui nous attachent aux autres – aux morts comme aux vivants –, ce sont des promesses que nous avons murmurées ou dont nous ignorons l’écho, des fidélités silencieuses, ce sont des contrats passés le plus souvent avec nous-mêmes, des mots d’ordre admis sans les avoir entendus, des dettes que nous abritons dans les replis de nos mémoires. »

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Image récit Soleil amer

Soleil amer, Lilia Hassaine

« Quand il allumait la télé, il regrettait malgré tout de ne voir personne comme lui. Aucune speakerine ne ressemblait à ses filles. Aucun journaliste à ses fils. Ils étaient invisibles. Invisibles, mais on ne parlait que d’eux. Cette année-là, Giscard instaurait l’aide au retour pour les Algériens : 10 000 francs. 10 000 francs, c’est ce à quoi avaient droit tous ces gens pour laisser derrière eux vingt ou trente ans de vie. Les citoyens étrangers non productifs, c’est-à-dire les chômeurs, après s’être usés pendant des années pour construire les routes, les canalisations et les immeubles, étaient invités à rentrer chez eux – sous-entendu, vous n’êtes pas chez vous. »

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pièce Art

Art, Yasmina Reza

« MARC : Cher ?
SERGE : Deux cent mille.
MARC : Deux cent mille ?…
[…]
SERGE : Mais mon vieux, c’est le prix. C’est un ANTRIOS !
MARC : Tu n’as pas acheté ce tableau deux cent mille francs !
SERGE : J’étais sûr que tu passerais à côté.
MARC : Tu as acheté cette merde deux cent mille francs ?! »

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