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Revue littéraire

Vous découvrirez sur cette page quelques-uns des livres qui m’ont inspirée, émue, interrogée ; des textes, dont la plume ou l’histoire ne m’ont pas laissée indifférente.

Nouvelle Inconnu à cette adresse

Inconnu à cette adresse, Kathrine Kressmann Taylor

« Franchement, Max, je crois qu’à nombre d’égards Hitler est bon pour l’Allemagne, mais je n’en suis pas sûr. Maintenant, c’est lui qui, de fait, est le chef du gouvernement. Je doute que Hindenburg lui-même puisse le déloger du fait qu’on l’a obligé à le placer au pouvoir. L’homme électrise littéralement les foules ; il possède une force que seul peut avoir un grand orateur doublé d’un fanatique. Mais je m’interroge est-il complètement sain d’esprit ? »

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écriture la décision

La Décision, Karine Tuil

« On passe des heures avec les mis en examen, […] au cours desquelles on manipule une matière noire, dure. A la fin de mon instruction, je dois déterminer si j’ai suffisamment de charges pour que ces individus soient jugés par d’autres. C’est une torture mentale : est-ce que je prends la bonne décision ? Et qu’est-ce qu’une bonne décision ? Bonne pour qui ? Le mis en examen ? La société ? Ma conscience ?»

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S’adapter, Clara Dupont-Monod

« Il se sentait à part. Il enviait ses camarades de classe insensibles à la pitié, à la beauté. Pourquoi aucun ne réagissait au vol d’un rapace, à l’évocation des rois chevaliers, au sourire de la dame de la cantine ? Se pouvait-il que les mouvements du monde ne fassent aucun bruit, ne rencontrent aucun écho ? »

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Essai Des intelligences très artificielles

Des intelligences très artificielles, Jean-Louis Dessalles

L’IA est-elle une menace pour l’humanité ? Pour B. Gates ou E. Musk par exemple, l’humanité court à sa propre perte en créant des machines intelligentes toujours plus sophistiquées, qui risquent à terme de nous contrôler, de prendre le pouvoir de l’humanité. Dans son essai, Jean-Louis Dessalles s’oppose à ce type de discours alarmiste.

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Image roman on était des loups

On était des loups, Sandrine Collette

« Parce qu’un enfant c’est une tâche immense, ça signifie s’occuper de quelqu’un d’autre que soi et je ne suis pas sûr qu’on en soit tous capables. C’est étrange que je n’aie jamais eu peur de rien, la nuit, l’avenir les bagarres ou les bêtes sauvages, alors qu’un gosse ça ne passe pas. Je ne sais pas comment lui parler, comment le nourrir, où mettre les mains pour le porter. »

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Abraham et fils, Martin Winckler

« Je vous vois hésiter devant cette maison-ci, et ça ne m’étonne pas. […] Je dois vous prévenir : vous allez peut-être sourire devant des phrases maladroites, froncer les sourcils en abordant des chapitres qui ne s’ouvrent pas très bien ou se referment de manière un peu brutale, vous heurter à des transitions qui semblent ne conduire nulle part. […] Avant de vous sentir chez vous, il vous faudra peut-être vous acclimater à ces bizarreries. Ça peut prendre un moment. D’autant que les histoires sont un peu en désordre. De loin, elles ressemblent à une grosse pelote de ficelles emmêlées. Mais ce sont mes histoires, je sais sur quel bout tirer pour les dérouler toutes. Et je sais par laquelle commencer. Celle d’un père et de son fils. »

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A la verticale de soi, Stéphanie Bodet

« Au fil d’une ultime arête, le sommet du mont Aiguille est là. Et avec lui, le sentiment que l’escalade se poursuit. Aux mouvements du corps succèdent ceux, plus subtils, de l’âme. L’élévation physique trouve son sens et culmine dans la beauté du paysage. » 

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